Salut Frédéric,Je compléterai légèrement ton propos, en effet, les conditions de vol ont une grande importance sur le niveau de risque ( pris et ressenti) mais elles sont loin d’être seulesActuellement les AS travaillent sur les oublis d’attache, totalement indépendant des conditions ( toute idée de prévention est bonne à donner d’ailleurs)Je vais vous raconter un de mes derniers vols sur vôtre chère île, bien que le petit groupe ait été à la fois expérimenté et prudent, le niveau de risque a été important.
Nous nous retrouvons à Dos d’âne pour un vol découverte pour certains et juste un vol plaisir pour les autres.
Le groupe comprend uniquement des pilotes d’expérience, une seule vole peu depuis quelques années et decouvre sa voile.
Pour Morgane, puisque c’est son prénom, bon briefing, vol en conditions »vertes ».
Pour les autres : un oubli d’accroche d’une cuissarde, sans conséquence heureusement, à part un vol écourté.
Deux vols, où il n’y a rien à dire de particulier ( du moins que je sache).
Mon vol : au départ, sur la crête sous le déco, thermique »orange » , alors que pour les autres vol »vert », une fois monté, le vol passe au vert jusqu’au posé qui devient « rouge ». En effet je découvre en finale la nature du sable de la plage Nord de St Paul. Les pierres rondes me font craindre pour mes chevilles, j’étais au niveau »rouge vif ». Une fois posé RAS, on peut se retrouver devant une bière 🍺Conclusion, bien que dans notre activité, nous minimisions et gérons au jour le jour les risques encourus, il est nécessaire d’en avoir conscience et d’œuvrer chaque jour pour en limiter les conséquences.Dans mon vol, bien que les conditions aient été « vertes », j’ai connu les trois couleurs.
Les »vieux » pilotes pensent généralement avoir une pratique apaisée, mais ils (nous) sont ceux qui ont les accidents les plus graves.
De retour en Bretagne, je ne risque pas grand chose en vol 😭
Encore merci pour votre accueil, bons vols et à bientôt
Patrick
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